Je partage mon premier texte dans mon premier atelier d'écriture : des mots en douce. Je ne suis pas si sûr de moi mais tant pis. Je n'avais qu'à mieux ranger mes textes!
NB : parfois j'inclurai les consignes d'écriture, parfois non.
NB2 : ce texte date de 2012
L’exercice précédent consistait à définir des personnes sans les nommer via des « celui qui/celle qui / ceux qui / celles qui »
Pour le texte, nous devions en choisir un et respecter les consignes suivantes :
-Commencer par « Tu » ou l’employer d’une manière redondante.
-Parler au présent.
Parmi ma liste, j’ai sélectionné : « Celui qui me rappelle d’où je viens ».
Ce qui donne ce texte :
Tu te souviens ? On habite à côté mais on ne se croise pas. Le trajet est le même mais pas la destination. Tu loges à la sortie de cette rue et moi à l’entrée de celle de l’autre.
Tu te souviens ? Je suis dans cette école alors que tu es dans celle d’en face. Dans la cour je m’isole pour entendre tes cris. Ils sont diffus car un monde nous sépare. Il est vaste comme une simple route et un square à traverser. C’est dommage car tu exprimes peut être ta joie d’être entouré de camarades.
Tu te souviens ? Tu es le clown triste et je suis le mauvais spectateur. C’est assez pour produire un spectacle : celui de nos de vies. Ce que l’on souhaite, entre les actes tristes, ce sont les entractes de bonheur. Je t’engueule pour ta légèreté et tu soulignes ma lourdeur. Quand tu te blesses ce n’est pas que du sang qui sort, c’est aussi le mal et la douleur que je ressens. Tu m’incites à m’adoucir et ressentir les caresses de la vie. Je suis ferme alors tu m’ouvres.
Tu te souviens ? Tu es différent mais nous sommes semblables.
Je soumets une seconde version du texte mais sans l’anaphore :
Tu te souviens ? On habite à côté mais on ne se croise pas. Le trajet est le même mais pas la destination. Tu loges à la sortie de cette rue et moi à l’entrée de celle de l’autre.
Je suis dans cette école alors que tu es dans celle d’en face. Dans la cour je m’isole pour entendre tes cris. Ils sont diffus car un monde nous sépare. Il est vaste comme une simple route et un square à traverser. C’est dommage car tu exprimes peut être ta joie d’être entouré de camarades.
Tu es le clown triste et je suis le mauvais spectateur. C’est assez pour produire un spectacle : cela de nos de vies. Ce que l’on souhaite, entre les actes tristes, ce sont les entractes de bonheur. Je t’engueule pour ta légèreté et tu soulignes ma lourdeur. Quand tu te blesses ce n’est pas que du sang qui sort, c’est aussi le mal et la douleur que je ressens. Tu m’incites à m’adoucir et ressentir les caresses de la vie. Je suis ferme alors tu m’ouvres.
Tu es différent mais nous sommes semblables.